Les différents types de maisons à ossature bois  
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Les différents types de maisons à ossature bois


Posté par GuidEnR le 8 juin 2014


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Deux procédés de construction se sont développés, les maisons en bois massif et les maisons avec une ossature en bois, tel que le colombage. Les maisons en bois massif sont soit composées de rondins ou madriers empilés, que l’on rencontrait principalement à l’origine dans les zones forestières, soit composées de panneaux massifs fabriqués à partir de lames de bois collées ou clouées, technique plus récente.

Le procédé de construction à ossature bois (les maisons à colombage) consiste à réaliser des maisons dont les vides entre les éléments de l’ossature sont remplis par des matériaux d’isolation et d’étanchéité (à l’origine briques, torchis, pierres…). Ces maisons étaient plutôt situées dans les zones urbaines. La technique contemporaine a remplacé les diagonales de contreventement en bois massif situées entre les ossatures, par un voile en panneaux dérivés du bois situé devant les ossatures. Le remplissage en maçonnerie a été remplacé par une isolation semi-rigide protégée côté intérieur par un parement en plaque de plâtre ou en bois, et côté extérieur par un revêtement étanche ventilé.




Constructions en bois massif


La construction en rondins ou en madriers assemblés à mi-bois connaît une renaissance depuis le récent engouement pour l’habitat sain, mais il existe également des systèmes constructifs innovants à base de panneaux massifs (bois panneautés).

=> Constructions en rondins ou en madriers assemblés à mi-bois
Ce mode de construction est utilisé principalement pour des maisons à un et deux niveaux, des habitations de loisirs, garages, abris de jardins…
Les constructions en rondins ou en madriers sont développées surtout dans les régions fortement boisées en résineux des pays d’Europe du Nord (Russie, Pologne, Suède, Finlande …). En France, ce type de construction est généralement assimilé à une «cabane», du fait de la facilité «apparente» de la mise en oeuvre (empilage). Or ce procédé permet la réalisation de maisons d’habitation et de bâtiments commerciaux en rondins ou en madriers empilés, sur un à plusieurs niveaux.

Cette maison construite en rondins empilés s’intègre harmonieusement dans le paysage
Fig. 1,1 - Cette maison construite en rondins empilés s’intègre harmonieusement dans le paysage.


Ce type de structure s’est développé lorsque les outils de fer sont apparus (VIIIe siècle avant Jésus-Christ), pour réaliser les assemblages à mi-bois.

Une maison construite en madriers empilés s’adapte parfaitement à la livraison en kit
Fig. 1,2 Une maison construite en madriers empilés s’adapte parfaitement à la livraison en kit.


Principe


Le principe consiste à empiler des madriers ou des grands rondins, souvent résineux. Les pièces de bois s’emboîtent longitudinalement grâce à un profil et un contre-profil, et s’encastrent à leur intersection avec un assemblage à mi-bois.

En fonction de l’épaisseur des madriers ou rondins utilisés en murs, un doublage isolant sera nécessaire, côté intérieur ou extérieur. Certains fabricants extérieure de madriers massifs, mais intégrant un isolant dans l’âme du madrier.

La technique dite de la «fuste» consiste à empiler des rondins bruts, non calibrés et de grandes sections.

Ces rondins sont liés avec un assemblage à mi-bois
Fig. 1,3 Ces rondins sont liés avec un assemblage à mi-bois


En France, les constructions en bois massifs doivent respecter les règles professionnelles «Constructions en Bois massifs», rédigées par AFCOBOIS et éditées par IRABOIS.

Points forts


Les maisons en bois massif ont naturellement une bonne isolation thermique lorsque le bois est utilisé en forte épaisseur. Les parois peuvent être doublées. Une isolation en laine minérale ou autre est nécessaire entre les pièces de bois afin d’améliorer l’étanchéité à l’air des joints.

Les maisons en rondin, de par leur structure, permettent un renouvellement naturel de l’air. Le bois massif apporte un confort hygrométrique. Les maisons en bois massif sont parfaitement adaptées au montage en kit.

Limites


La conception de la maison doit tenir compte du jeu dimensionnel des parois (notamment pour les ouvertures), compte tenu d’un tassement vertical inévitable.


Constructions en panneaux massifs


Cette technique de construction n’est pas traditionnelle et n’est pas couverte par un DTU ou une règle professionnelle. Les règles de conception et de mise en oeuvre de ces constructions sont définies par les fabricants.

La technique consiste à utiliser en murs porteurs des éléments de panneaux massifs (bois panneautés), recevant côté extérieur ou intérieur un doublage isolant et un parement.

Ces panneaux massifs sont soit constitués de plusieurs ou clouées entre elles, soit d’éléments en bois lamellé-collé.

Ce mode de construction est apparu sur le marché très récemment. Il provient d’Allemagne et d’Autriche.

Ces maisons en panneaux massifs auront un confort hygrométrique
Fig. 1,4 Ces maisons en panneaux massifs auront un confort hygrométrique.


Constructions à ossature bois


En France, les constructions à ossature bois doivent respecter la norme NF P 21-204, DTU 31,2 «Construction de maisons et bâtiments à ossature bois».

=> Maisons à colombage par la méthode des bois longs
Cette technique est réservée à la rénovation de bâtiments anciens et de monuments historiques.

Historique


La construction à ossature bois par la méthode des bois longs est la technique de colombage la plus ancienne. Elle fût employée du XIIe jusqu’au milieu du XVIe siècle. La technique à bois longs a trouvé son apogée en Norvège au XIIe siècle dans les églises en bois debout. Cette technique de fabrication sera abandonnée, car les bois de grande longueur et de forte section deviennent rares dès le XIIIe siècle.

Principe


La construction à colombage (fig. 1,6) est à bois longs lorsque les montants de structure sont continus du sol à la toiture, contrairement à la construction aux bois courts qui a des poteaux de la hauteur d’un étage. Des bois de forte section (jusqu’à 50 cm de côté) sont utilisés sur deux ou trois niveaux pour la réalisation des poteaux d’angle (poteaux corniers) (1). Ils sont maintenus à chaque hauteur d’étage par une pièce horizontale (sablière) (2). Celle-ci reçoit d’autres poteaux verticaux intermédiaires d’une hauteur d’un niveau (les colombes) (3).

Les premières maisons à colombage étaient bâties par la méthode des bois longs
Fig. 1,5 Les premières maisons à colombage étaient bâties par la méthode des bois longs.


Poteaux corniers (1). Sablière (2). Colombes (3)
Fig. 1,6 Poteaux corniers (1). Sablière (2). Colombes (3).


Points forts


La mise en oeuvre des colombages à bois longs permet de préserver notre patrimoine. Les bâtiments anciens sont restaurés en préservant les anciennes techniques de construction.

Limites


  • Difficultés de mettre en oeuvre les poteaux d’angle de grande dimension et très lourd, notamment pour les fortes sections.
  • Assemblage des longues pièces horizontales (sablières) sur les poteaux d’angle délicat.
  • Manoeuvre des pièces longues délicates dans les villes où les ruelles sont étroites.
  • Construction à encorbellement impossible (surface des niveaux augmentant d’un étage à l’autre).


=> Maisons à colombage par la méthode des bois courts
Cette technique est adaptée pour rénover des bâtiments anciens et des monuments historiques. Certains fabricants proposent des maisons neuves à colombage à bois courts pour des clients passionnés par ce type de constructions.
Une maison à colombage par la méthode des bois courts à des poteaux d’angle d’une longueur équivalente à la hauteur d’un seul étage. Le passage du système à bois long au système à bois court a permis un développement important des maisons à colombage car cela élimine tous les inconvénients liés aux pièces longues. En outre, la mise en oeuvre est très rapide car les pièces peuvent être usinées en atelier. Un autre avantage important : ce principe de construction autorise la construction à encorbellement. Il permet de gagner de précieux mètres carrés dans les villes fortifiées et il protège l’étage inférieur du ruissellement de l’eau.

La longueur maximum des poteaux correspond à la hauteur d’un niveau
Fig. 1,7 La longueur maximum des poteaux correspond à la hauteur d’un niveau


Historique


Les maisons à colombage à bois courts ont été construites au cours des XVe et XVIe siècles. En 1817, d’importantes modifications ont été provoquées par les procédures d’alignement et le décret de destruction des encorbellements. Les façades en pan de bois ont été remplacées par une nouvelle façade en pierre, ou les solives des panneaux de bois des étages ont été coupées pour mettre d’aplomb la façade, puis elle a été recouverte d’un crépi identique à celui des maisons en pierre.

Maisons à colombage par la méthode des bois courts Maisons à colombage par la méthode des bois courts
Fig. 1,8 et 1,19 - Ce mode de construction permet de rénover des bâtiments anciens.


Les maisons neuves à colombage à bois courts sont fabriquées pour des clients passionnés
Fig. 1,10 Les maisons neuves à colombage à bois courts sont fabriquées pour des clients passionnés.


Principe


Certaines maisons ont leurs quatre murs construits à pan de bois (les maisons cages). D’autres n’ont que la façade sur rue avec des pans de bois (les maisons avec façades écrans).

Une paroi d’un étage est délimitée en bas par la sablière de chambrée, en haut par la sablière d’étage, et de chaque côté par un poteau cornier. Les pièces sont assemblées entre elles par des tenons et des mortaises. Pour raidir le cadre, certaines pièces forment soit des croix de Saint-André, soit des décharges.

Les pieds des poteaux sont assemblés sur la sablière de chambrée (basse), qui est posée sur un mur en pierre plus ou moins haut pour éviter l’attaque des champignons lignivores.

Le squelette de la maison est garni avec de nombreux matériaux tel que le torchis, la brique le moellon, le bois massif…

Contrairement aux maisons construites avec des bois longs, la méthode des bois courts permet d’empiler les étages avec un encorbellement. Généralement, les solives sont supportées par la sablière d’étage. Plus rarement l’étage supérieur est supporté par un organe spécifique (corniche, corbeaux, aisselle, poteau élargi…).

L’encorbellement prend appui sur la sablière d’étage qui repose sur les solives
Fig. 1,12 L’encorbellement prend appui sur la sablière d’étage qui repose sur les solives.


Le squelette de cette maison est garni avec du torchis
Fig. 1,13 Le squelette de cette maison est garni avec du torchis.


Cet encorbellement prend appui sur un poteau élargi
Fig. 1,14 Cet encorbellement prend appui sur un poteau élargi.


Le squelette de cette maison est garni avec de la brique
Fig. 1,15 Le squelette de cette maison est garni avec de la brique.


Points forts


  • La mise en oeuvre est très rapide.
  • La manoeuvre des pièces est nettement plus facile que pour les maisons à bois long.
  • Construction à encorbellement réalisable.


Limites


  • Principe de construction onéreux


=> Constructions à ossature croisée dite « ballon frame»
Ce mode de construction est employé pour des maisons familiales, plus rarement des bâtiments de plusieurs étages.
Dès la fin du XVIIIe siècle les scies actionnées mécaniquement et la fabrication industrielle des clous vont transformer les habitudes constructives aux États- Unis. Des sciages de faible section et des clous sont disponibles en grande quantité. C’est le premier type de construction industrialisée, rapide à mettre en oeuvre.

Les maisons sont construites sur le principe de l’ossature ballon frame
Fig. 1,16 Les maisons sont construites sur le principe de l’ossature ballon frame


Historique


Cette technique de construction également appelée «ossature croisée» fût employée par les pionniers américains au XIXe siècle. Les premières maisons furent construites à Chicago vers 1840. Cette appellation que l’on pourrait traduire «ossature pour ballon» s’inspire des techniques employées pour la fabrication des premiers dirigeables. Comme pour le colombage avec des bois longs, la construction «ballon frame» sera progressivement remplacée par la technique de la plateforme.

Principe de construction d’une ossature croisée ou «ballon frame
Fig. 1,17 Principe de construction d’une ossature croisée ou «ballon frame. Montants (1). Lisse basse (2). Lisse haute (3). Charpente légère (4). Solives du plancher (5).


Principe


Le ballon frame est issu de la technique à bois longs, des sciages sont cloués pour former un ensemble de cadres complets. Le ballon frame est réalisé avec des montants de 5 x 10 cm de section et d’une longueur correspondant à la hauteur de l’habitation. Les montants sont cloués entre une lisse basse et une lisse haute. Les cadres ainsi formés se succèdent avec un faible écartement. La lisse haute reçoit une charpente légère et la lisse basse les solives du plancher.

L’ossature est recouverte par des clins ou des planches pour protéger l’ensemble et augmenter le contreventement. L’habillage peut être constitué d’autres matériaux tels que la brique ou la pierre de parement, l’enduit projeté…

Points forts


  • Nécessite une main-d’oeuvre moins qualifiée.
  • Construction rapide et économique.
  • Section nettement plus petite, permettant à un seul ouvrier de bâtir une maison.


Limites


  • La hauteur maximum de l’édifice est limitée par la longueur des montants.


=> Ossature plate-forme
Cette technique est plus particulièrement adaptée aux maisons individuelles et aux petits bâtiments commerciaux et industriels.
Cette technique de construction est la plus utilisée dans le monde, en particulier en Amérique du nord, en Suède, au Japon et en France. Ce système s’inspire de deux modes de construction.

D’une part, les maisons à colombage construites par la méthode des bois courts : l’ossature ne fait qu’un étage et le plancher du premier sert de plate-forme pour la construction de l’étage suivant.

D’autre part, les maisons fabriquées selon le système «ballon frame» : les pièces de bois sont de faible section et les montants sont très rapprochés.

La majorité des maisons à ossature bois ont une ossature plate-forme
Fig. 1,18 La majorité des maisons à ossature bois ont une ossature plate-forme.


Historique


Ce mode de fabrication est contemporain. Il s’est surtout développé avec l’apparition des panneaux dérivés du bois et des systèmes d’assemblage (connecteurs, crampons, pointes torsadées…) au milieu du XXe siècle.

Principe


Les montants de l’ossature ont une longueur équivalente à la hauteur de l’étage. Ils sont espacés de 40 à 60 cm et sont fixés sur des lisses basses et hautes par clouage. Les pièces de bois ont une section minimale de 100 x 36 mm². Les niveaux sont autonomes : le premier peut être monté sur une dalle en béton ou en bois qui sert de plate-forme pour monter le niveau suivant.

Dalle en béton (1). Lisse basse (2). Montant de l’ossature (3). Lisse haute (4). Second niveau monté sur la plate-forme du premier niveau (5)
Fig. 1,19 Dalle en béton (1). Lisse basse (2). Montant de l’ossature (3). Lisse haute (4). Second niveau monté sur la plate-forme du premier niveau (5).


Une ossature plate-forme peut être montée sur une dalle en bois
Fig. 1,20 Une ossature plate-forme peut être montée sur une dalle en bois.


La lisse haute supporte les solives du plancher de l’étage supérieur. Le plancher monté peut ensuite recevoir l’ossature du deuxième niveau. Le dernier niveau reçoit la charpente (dans la majorité des cas industrialisée).

Solives (1). Plancher du premier étage (2). Lisse basse du deuxième niveau (3). Montant du deuxième niveau (4). Lisse haute du deuxième niveau (5)
Fig. 1,21 Solives (1). Plancher du premier étage (2). Lisse basse du deuxième niveau (3). Montant du deuxième niveau (4). Lisse haute du deuxième niveau (5).


Le dernier niveau reçoit la charpente, dans cet exemple, industrialisée
Fig. 1,22 Le dernier niveau reçoit la charpente, dans cet exemple, industrialisée


Des pièces supplémentaires permettent de recevoir les ouvertures
Fig. 1,23 Des pièces supplémentaires permettent de recevoir les ouvertures, le linteau (1) et les poteaux le supportant (2).


La structure est ensuite recouverte et équipée de divers éléments pour assurer l’étanchéité et l’isolation thermique et acoustique de la paroi. De l’intérieur vers l’extérieur, la paroi est recouverte d’un revêtement de finition telle qu’une plaque de parement en plâtre cartonné (1) ou du lambris, puis d’un film pare-vapeur (2). Une lame d’air peut être aménagée pour le passage des gaines et tuyaux (3). Un isolant thermique (4) est placé dans le vide entre les montants.

Plaque de plâtre cartonné (1). Pare-vapeur (2). Passage des gaines et tuyaux (3). Isolant thermique (4). Panneau de contreventement (5). Pare-pluie (6). Tasseaux (7). Lame d’air (8). Bardage extérieur en bois (9)
Fig. 1,24 Plaque de plâtre cartonné (1). Pare-vapeur (2). Passage des gaines et tuyaux (3). Isolant thermique (4). Panneau de contreventement (5). Pare-pluie (6). Tasseaux (7). Lame d’air (8). Bardage extérieur en bois (9).


Pour contreventer l’édifice, un voile en panneaux dérivés du bois (panneaux OSB ou de particules) sont cloués ou vissés sur les pièces de l’ossature (5). Pour parfaire l’étanchéité à la pluie et au vent, un parepluie (6) est disposé devant le voile de contreventement. Ensuite, des tasseaux (7) sont fixés sur le voile au droit des montants. La lame d’air (8) créé par les liteaux assure la circulation de l’air permettant le séchage d’éventuelles condensations au dos du revêtement extérieur. Ce revêtement peut être un bardage en bois massif (9) ou de la brique, un enduit hydraulique sur support, un revêtement plastique épais sur panneau bois ou tout autre matériau.

Revêtement extérieur en bois massif, brique et enduit hydraulique
Fig. 1,25 Revêtement extérieur en bois massif, brique et enduit hydraulique.


Points forts


  • Méthode de construction plus souple, offrant davantage de possibilités architecturales que les bâtiments construits sur le principe du «ballon frame».
  • Système de construction économique.
  • Possibilité de construire les panneaux en usine pour limiter au maximum le travail sur le chantier.
  • Méthode également adaptée aux petites entreprises avec la technique du « pré-coupé ». Les pièces sont prédécoupées aux dimensions standard et la maison est entièrement montée sur le chantier.


Limites


  • Méthode libérant moins de volume que l’ossature poteaux-poutres.
  • Les grandes trémies (ouverture dans le plancher) sont à éviter.


=> Poteaux-poutre
Ce mode de fabrication est plus particulièrement adapté aux bâtiments de grandes dimensions : système «haut de gamme» employé pour les maisons individuelles avec ouvertures, mezzanines et trémies de grandes dimensions. Utilisé soit seul, soit en complément d’un autre système constructif : ossature bois ou bois massif.
Avec ce système les éléments porteurs en bois massif ou en lamellé-collé ont de fortes sections. Ils sont disposés selon une trame importante (de 3 à 6 m). L’ossature est généralement stable sans la participation des éléments de remplissage.

Ce bâtiment a une ossature avec une trame espacée de 3 m
Fig. 1,26 Ce bâtiment a une ossature avec une trame espacée de 3 m.


Historique


Ce principe de construction est très récent. Il s’est surtout développé avec l’apparition d’assemblages mécaniques performant.

Principe


Les bâtiments édifiés avec ce mode de construction sont composés de poteaux qui supportent des poutres. Celles-ci soutiennent des planchers. Les poteaux transfèrent l’ensemble des charges au système de fondations.

Des parois pleines, des fenêtres et des portes viennent s’insérer dans le squelette formé par les poteaux et les poutres. Le contreventement des structures par poteaux et poutres doit être systématiquement étudié car les panneaux muraux ne sont pas porteurs même si parfois, ils participent au contreventement de la structure. Ces panneaux ont essentiellement une fonction d’enveloppe, c’est-àdire de protection vis à vis des agressions extérieures (froid, chaleur, pluie, vent, bruit…).

Poteaux (1). Poutres (2). Planchers (3). Ouvertures (4) et mezzanine de grandes dimensions
Fig. 1,27 Poteaux (1). Poutres (2). Planchers (3). Ouvertures (4) et mezzanine de grandes dimensions.


Le remplissage entre les panneaux n’est pas porteur même s’il participe au contreventement de la structure
Fig. 1,28 Le remplissage entre les panneaux n’est pas porteur même s’il participe au contreventement de la structure.


Points forts


  • Grande souplesse architecturale
  • De nombreuses possibilités de positionnement, de nombre et de taille des baies.
  • Structure adaptée aux découpes importantes dans les planchers : trémies d’escalier ou de cheminées, mezzanines…
  • Agrandissements horizontaux ou verticaux aisés.


Limites


Il est économiquement peu compétitif, car les éléments de façade assurent un contreventement déjà repris par la structure.