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A chaque endroit son isolant


Posté par GuidEnR le 05 janvier 2015


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Isoler les combles


L’isolation des combles est le point de départ de votre maison. En effet, les toits représentent les zones les plus importantes en termes de déperdition de chaleur (l’air chaud, plus léger que l’air froid, monte et reste sous les toits). Conserver la chaleur sera donc le point de départ d’une réelle économie.

Un nouveau système de photo thermique mis en place dans certaines régions permet de visualiser les pertes thermiques dues aux défauts d’isolation de la toiture des habitations.




Les pertes thermiques de la maison
Les pertes thermiques de la maison


Les moyennes de déperdition constatées font ressortir que 25 % des fuites thermiques d’une maison individuelle passent par le toit !

Un moyen simple de se rendre compte de ces déperditions est de surveiller son toit après des chutes de neige : les parties qui laissent fondre la neige le plus vite sont celles qui sont mal isolées ou qui présentent des fuites thermiques.

Les combles accessibles


Il faut distinguer les combles accessibles des combles utilisées !

Les combles accessibles ont une hauteur sous toit permettant d’y pénétrer et d’y circuler (par une trappe le plus souvent) et peuvent servir de grenier.

L’isolation y est généralement mise en place au-dessus du plafond du dernier étage utilisé (vrac, laines minérales en rouleaux ou en panneaux).

La encore, il faut distinguer les combles avec plancher (les solives sont recouvertes d’un revêtement solide) – il y a un vide entre le plafond de l’étage inférieur et ce plancher – des combles sur solives (il faut marcher sur ces dernières, au risque de détériorer le plafond de la pièce inférieure !), représentant des compartiments que l’on peut remplir facilement par des isolants en vrac.

Les combles utilisées ou aménagées


Elles sont considérées comme des pièces à vivre sous les toits, même si la hauteur n’est ni importante ni régulière. Elles sont souvent munies d’un dispositif de chauffage. À ce titre, elles doivent être isolées correctement et cette isolation est mise en place sous la charpente.

Une isolation avec parement est la solution adaptée à cette situation.

Une isolation avec parement est une isolation intégrée à un etc. Ce support participe à son maintien et à sa fixation.

L’isolant en vrac est particulièrement utile pour recouvrir les plafonds plats dans les combles. Remplissant bien les espaces irréguliers, il permet de créer une couverture uniforme contre les pertes de chaleur. Avec le temps, l’isolant a tendance à se tasser légèrement mais la valeur isolante inscrite sur le sac correspond à sa valeur après le tassement normal.

On peut utiliser aussi des cartons hydrofuges ou des panneaux de polystyrène ou de mousse de polyuréthane pour maintenir l’isolant près des murs extérieurs et ne pas empêcher la ventilation naturelle. Cette ventilation est nécessaire pour rafraîchir les combles en été et éviter la condensation pendant l’hiver. Il est toujours recommandé d’installer des trappes d’accès dans les combles pour pouvoir vérifier l’état de l’isolant. Ces trappes doivent logiquement être bien isolées et étanches à l’air pour ne pas représenter des surfaces de fuites caloriques.

Les combles inaccessibles


Dans le cas de combles inaccessibles, deux situations sont à envisager : les combles avec plancher et les combles avec solives.

Dans le cas de combles avec plancher
On peut poser dessus :
  • des rouleaux de fibres minérales ;
  • des panneaux isolants en polystyrène ou polyuréthane ;
  • de la laine de verre en vrac.
Dans les combles avec solives
On peut pulvériser l’isolant :
  • sous forme de billes, par exemple ;
  • sous forme pâteuse, entre les solives du plafond.
On peut aussi remplir entièrement les combles d’isolant. Dans ce cas, il doit être pulvérisé à très forte densité afin de former une condenser. Cette technique est appropriée aux toits plats non ventilés et aux maisons avec des toits en combles peu inclinées.

Isolation sur charpente


À la différence de « l’isolation sous charpente », qui prend appui sur celle-ci, la recouvrant d’une épaisseur d’isolant non négligeable, ou de « l’isolation entre charpente », délicate à mettre en place correctement et créant de nombreuses ruptures thermiques, « l’isolation sur charpente » est posée au-dessus.

De nouveaux produits sont proposés aux professionnels ; ils sont constitués de caissons chevronnés intégrant de la laine de roche volcanique ; ils peuvent être utilisés autant pour les constructions neuves que pour la rénovation de toitures (dans ce cas il faut la découvrir totalement).

Ce système, incombustible, présente aussi l’énorme avantage de faire gagner un temps précieux à l’ensemble du chantier et de mettre en valeur les charpentes bois tout en conservant le volume habitable des combles...

Dernier avantage, contrairement à l’isolation entre les éléments de charpente, sa couverture homogène du toit permet une excellente isolation aux bruits aériens.

Isolation des murs extérieurs


On peut aussi remplir les murs extérieurs (double paroi ou creux) avec un isolant de cellulose.

Après avoir enlevé le fini intérieur de plâtre, on installe un filet sur les colombages qui retiendra l’isolant.

L’isolant est ensuite projeté dans les murs avec une bonne densité, afin d’éviter qu’il se compacte trop vite et d’obtenir une barrière pare-air suffisante contre les fuites et les infiltrations d’air.

Erreurs à éviter


La partie des murs extérieurs sous le niveau du sol ne doit pas être isolée selon cette méthode, afin d’éviter l’absorption de l’humidité et le développement de moisissures. Les faux-planchers en bois posés sur la dalle de béton d’un sous-sol sont également dangereux, car la moindre infiltration d’eau sera absorbée par l’isolant et se transformera immanquablement en pourriture ou en moisissure. Un matériau isolant n’est efficace que s’il est posé sans joint (trous ou ponts thermiques), de sorte à être étanche à l’air et au vent, et peu perméable à l’air.


Isolation des canalisations


Les tuyauteries d’eau chaude doivent être isolées pour éviter au maximum les déperditions thermiques et les tuyauteries d’eau froide pour éviter le gel.

Pour les tuyaux de faible diamètre (10 à 30 mm) il existe des gaines cylindriques en fibres végétales (type coco par exemple) qui se découpent facilement et peuvent se poser sur les canalisations en place.

Les robinets et autres accessoires peuvent être emmaillotés dans de la laine de verre maintenue par des liens ou tresses végétales.

Les regards extérieurs abritant des vannes (voire le compteur de chantier) doivent être isolés aussi s’ils ne sont pas suffisamment enterrés.